lundi 22 février 2010

YES we do!

Il semble clair pour tout le monde que ce cher Barak Obama aurait tout simplement plagié son slogan de celui qu'aucun défi ne rebute, de celui qui a su s'entourer des meilleurs éléments pour mener à bien ses projets, de celui qui prend la vie comme une grande aventure, de celui qui a su inculquer le positivisme à toute une génération, et enfin de celui qui ne connait aucun ennemi. Oui, vous l'entendez déjà, ce brave "Bob The Builder" (laissons dire Bob le bricoleur pour certains) déclarer fièrement : "YES, WE CAN" (laissons dire "OUI ON PEUT" pour les mêmes). Et ce n'est sûrement pas mon neveu Sami qui me contredira!

Maintenant qu'on a remis les points sur les "i", laissez-moi vous montrer qu'en Australie, c'est dans les moments de détresse et de grande solitude, quand l'isolement se fait ressentir jusqu'au plus profond de notre âme, que l'on sait aussi, tel Bob (ou Barak), faire surgir une bouffée de positivisme qui nous entraînera, gonflé à bloc, vers des horizons inespérés.




Sachez que le "YES WE CAN" est à Bob (ou Barak) ce que le "YES WE DO" est aux "General stores" et "Road houses"* les plus paumés de la planète.
Nous avons d'abord cru que la motivation qui pousse les tenanciers à afficher sur la porte une déclaration telle que (traduit de l'anglais) : "OUI on vend du pain!" est dûe à la lassitude de devoir répondre invariablement "oui" à une question qui leur est posée ô combien trop souvent, mais l'on sait maintenant que la raison est tout autre : C'est dans ces endroits les plus reculés et désolés que sont le désert de Nullarbor, qu'un coup de pouce pour ne pas perdre pied est nécessaire. OUI on vend du pain! OUI on a des douches! OUI on a de la glace!

Remercions ces braves samaritains sans qui la traversée du désert que nous avons vécu aurait pu se transformer en cauchemar.

NB : il va sans dire que quand on voit : "OUI on a du pain", il est sous-entendu aussi "OUI, tu vas raquer". $4.30 le Kit-Kat, $6.50 le paquet de Tim-Tam (cent waffers local) : Ah il est beau le samaritain!






* entendez par là les épiceries vendant de tout, du cd à la bougie en passant par les colifichets touristiques (un crayon d'Australie ou un "magnet" avec un kangourou) et surtout de l'essence.

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vendredi 19 février 2010

Gentil le chien-chien

C'est un message qui date, mais je m'apercois que je ne l'ai pas encore envoyé, donc...nous voici de retour debut janvier...

Hier soir, notre curiosité titillée par le côté insolite de la chose, et l'occasion se présentant justement ce jour là, difficile de dire non à l'idée d'aller voir une course de lévriers.
La chose se passe à Dapto à 10 km au sud de Wollongong. Le lieu est assez insolite pour nous et mérite des lors que j'y consacre un peu de temps.
Ici se cotoyent tous les genres, que ce soit papy et mamy faisant une sortie avec les petits enfants, les bookmakers prenant les paris debouts sur un petit strapontin avec leurs valises blanches et leur pronostics, les ados qui se donnent rendez-vous là pour un début de soirée torride, les parieurs chevronnés se rongeant les ongles en lisant les résultats des courses précédantes, les familles nombreuses pour lesquelles l'événement vaut un bon cinéma ou une sortie a la foire. Enfin tous ont tout de même l'idée de tenter leur chance et qui sait de remporter le jackpot. Il en était de même pour nous, jusqu'à ce que nous réalisions que pour espérer quelque chose, il faut en savoir une encyclopédie.

Petit manuel du bon parieur :
1. Posséder une liste comprenant les caractéristiques de chaque chien (oublions ça pour nous)
2. Savoir quels sont les chiens qui sont mis en compétition pour la course prochaine (Ca aussi on peut le supprimer pour nous)
3. Connaitre le fonctionnement d'un pari (1 numéro gagnant ou une combinaison gagnante ou un tiercé etc... Notre historique en la matière ne nous a pas vraiment aidé, imaginez que vous deviez connaitre les règles du keno en 25 secondes)
4. Savoir observer un lévrier et en retirer une conclusion utile pour définir quel chien est un futur champion.

Donc nous arrivons là et nous tombons pile sur l'enclos de démonstration des chiens. Avant chaque course, les chiens sont montrés, d'abord nus pour montrer leurs puissante musculature puis, un second tour est prévu avec les jaquettes ou les dossards je ne sais pas (mais ça nous permet de connaitre les numéros). Les chiens font donc un petit pipi avant de courir, chacun tenus en laisse par leur maitres respectifs. Ces chiens sont impressionnants, des muscles saillants de tous côtés, incroyable, on sent le côté athlétique de la chose. Tout à coup, on entend au loin le bruit infernal et particulier de l'appât sur le rail (une peluche rose fluo avec une queue) qui se met en route, à ce moment on sent l'excitation monter entre les compétiteurs qui bondissent et tournent en rond. Le temps étant compté on file dans la salle des guichets pour prendre les paris. Deux trucs à retenir de là : être bookmaker semble être un métier tout a fait honorable au vu de la façon avec laquelle ils se présentent (un panneau marqué Bookmaker puis son nom, une valise remplie d'argent signée Bookmaker et le nom du gars à nouveau); la seconde chose à retenir est la rapidité avec laquelle les guichetières encaissent les paris, c'est vraiment comme dans les films, sauf que nous, on hésite. Tout a coup, on comprend rien, il n'y a plus personnes et le temps qu'on réalise, la course dehors est déjà presque finie. Pas moyen de voir quelque chose car tout le monde est agluttiné aux abords du champs de course. C'est loupé pour cette fois-ci! Rebelote pour la suivante, on va voir les chiens, on regarde les pronostics, on fait notre choix, on mise 10$ sur Le no1 gagnant et hop on va dans Les gradins. La tension Monte quand on voit passer les chiens sauf pour nous car notre champion est tout derrière depuis le début. Caramba! Encore raté! On retente notre coup sur trois chiens cette fois. On a repéré de beaux spécimen et l'on mise 5 dollars sur chaque (une ruine). La course commence, la tension monte, mais de moins en moins car notre tiercé gagnant s'avère devenir le tiercé perdant. Enfin l'expérience vaut le coup, je crois qu'on a vraiment le sens du jeu. Vivement qu'on ait ça en Belgique afin trouver un nouveau pretexte pour vider des bières entre amis ou en famille selon la coutume locale!!!


lundi 15 février 2010

1+1=0

Il n'est pas rare qu'au detours de notre périple, nous trouvions un cadeau pour l'un ou pour l'autre. Il est tout autant fréquent que Cecile trouve ses présents à son goût. D'ores et déjà, sachez que si le sac de Cécile sera bien rempli à son retour, ce ne sera pas forcément dû à une grande quantité de cadeaux, mais plutôt aux nombre d'ex-cadeaux!


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vendredi 12 février 2010

De la Tasmanie à revendre

OUF!!! C'est bon on est dedans!

A la minute où j'écris ces mots, le bateau se met à vibrer, signal que le départ est imminent. Ceci clos les 15 jours passés en Tasmanie (non maman, pas la Tanzanie!). Une première semaine aux allures de rallye afin de voir un maximum de choses pour la derniere semaine de Christina (cfr photo) notre copine allemande qui nous accompagnait. La seconde semaine fut plus reposante et, il faut bien le dire (désolé Christina), plus jolie aussi. Sachez-le, l'Ouest de la Tasmanie vaut plus le coup que l'Est. Une série de zig-zags en voiture entrecoupés de longues ballades dans les bois, le long des falaises côtières ou sur les crêtes montagneuses. La fin de la quinzaine se terminant avec les retrouvailles de Christi et Dave (pour rappel : la cousine de Cecile et son Prince charmant).
Enfin c'est ce qui devait se passer si dame nature n'en avait pas decidé autrement. Christi et Dave sont restés coincés à l'aéroport de Melbourne (a cause de la pluie). Ce qui nous a permis de profiter de leur chambre d'hôtel. Autant dire qu'après 20 jours de camping, on n'a pas dit non. On avait prévu de les voir le soir et puis de prendre la route de nuit pour loger dans la voiture près du bateau 1h30 de route plus loin. A la place on a dormi dans leur chambre (cfr photo et encore merci Christi) puis pris la route ce matin, tout allait bien jusqu'à ce qu'on reçoive un appel de la compagnie de ferry pour nous dire qu'ils allaient fermer les portes et partir sans nous. Il nous restait 16 bornes!!! Finalement en poussant un petit peu plus sur le champignon et avec le consentement de St. Christophe (patron des voyageurs, n'est-il-pas?), nous sommes arrivés ventre à terre à l'embarquement juste a temps.

Nous espérons que la St. Valentin de Christi et Dave ne sont pas trop compromis vu le mauvais temps qui s'annonce, que Christina a eu un bon vol

Pour ceux qui veulent voir ce que la Tasmanie a dans le ventre, je leurs conseille de google-iser ces sujets-ci : freycinet national park, Cape Raoul Tasmania, Port Arthur, Stanley tasmania, The Nut tasmania, craddle mountain, marion's lookout, craddle mountain summit, port Arthur cliffs, Bay of fires, mole creek...

Next step : Melbourne pour récupérer du courrier puis Adélaide (le 15) pour retrouver Carlos, un copain rencontré lors des cours de plongée de Cécile. Ensuite on fonce vers Perth pour entamer l'exploration de l'Ouest de l'Australie.