jeudi 31 décembre 2009

Elle l'a fait!!!

Après quelques jours ponctués de ballades thématiques telles que : les platypus (c'est plus facile à écrire que ornithorynque), les chutes d'eau dans les gorges finch hatton, les îles paradisiaques de whitsundays ou les beaux bâtiments de Townsville (j'entends déjà certains comiques s'aventurer dans une blague boueuse à propos d'une ville bilingue...comme Waterloo...). Nous voici donc arrivés sans doute au point culminant, géographiquement parlant, de notre périple pour la fin de cette année. Magnetic Island. Et c'est là que le sujet de cette note a pu prendre vie.

Il aura fallu quelques années de persévérance de ma part à essayer de la convaincre, des conditions climatiques en or, une diversité biologique à ne pas manquer, l'assurance qu'elle n'ait pas peur, un sacré culot de sa part et quelques billets verts (ça aide) pour qu'au bout de trois jours de concentré sucré de pur jus d'étude et d'efforts, notre Cécile nationale puisse brandir une carte flambante neuve de plongeuse certifiée PADI Open Water.

Pour ceux qui ne se rendent pas compte de l'effort, dame Cécile peut dès a présent plonger sous 18 mètres de profondeur sous l'eau, à l'aide d'un matériel comprenant une bouteille d'air, un détendeur, un masque, etc etc et tout cela en sachant comment s'en servir. Mieux encore, elle connait toutes les mesures de sécurité qui lui permettrait de se tirer d'un mauvais pas s'il devait lui arriver malheur une fois sous l'eau.

Donc, de mon côté j'ai enfin un "buddy" attitré (compagnon de plongée), et nous allons entamer une découverte du milieu sous-marin le plus intensivement possible. Barry, prépare toi à nous trouver à tes côtés lors d'une de tes échappée belle en Egypte!!!

Que maman Annie se rassure, nous sommes actuellement dans le bush à 300 km de tout océan visitable, en train de chercher des opales, des saphyres et des rubis, le nez dans des tamis le long de la rivière. Oui, le bled s'appelle Saphyre, c'est dire si on a toutes nos chances..



PS : Joyeux Noël en retard à tous, une excellente année à temps aux mêmes et aux autres non cités.

En image deux vues de notre route ce matin 27 décembre. Ajoutez 32 degrés au votre (au singulier) pour vous imaginer qu'à 9 heures du mat, heureusement qu'on a l'air-co. :








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mercredi 16 décembre 2009

The OZ way of life!

Après Fraser Island et une courte visite au royaume du rhum qu'est Bundaberg, nous faisons escale à Boyne Island et Tannum Sand (c'est pas loin de Gladstone).
Si l'australien moyen nous a dit a maintes reprise de ne pas s'y rendre tant la laideur des industries environnantes domine Gladstone; soit la réputation du coin doit être révisée, soit le secret de ce petit coin de paradis est bien gardé. (zavez vu la rime?)

C'est là que les cousins Australiens de Cécile ont élus domicile depuis plus de trente ans.

Difficile de ne pas se sentir bien dans cette cité balnéaire authentique campée au beau milieu de tout et de rien. Je retiendrai le "Tout", parce qu'ici, il est possible de "tout" faire :
• conduire un bateau à moteur,
• un tennis de table dans le salon réaménagé,
• un sabayon sans fouet,
• boire des tasses grandes comme des cafetières lors d'un waterpolo mémorable dans la piscine,
• du wakeboard dans la rivière (c'est comme du snowboard, mais sur l'eau et tiré par un bateau),
• une ballade en oldsmobile de 1927,
• tenter de bien lancer un boomerang,
• manger du kangourou,
• découvrir la barrière de corail,
• aller sur une ile de corail peuplée uniquement d'oiseaux (lady musgrave Island),
• plonger dans un lagon parmi une panoplie de poissons multicolores (dont une murène),
• voir des dauphins,
• aller voir un bombardier de la seconde guerre découvert dans le Bush il y a 15 ans,
• des photos débiles au coucher de soleil,
• une partie de long bowl (sorte de pétanque sur gazon avec des grosses boules noires décentrées),
• s'approcher des cormorans en nageant,
• jouer à Cranium en anglais,
• voir "The Man From Snowy River" (un classique australien avec Kirk Douglas)
• observer des kangourous gambadant dans les bois ou desséchant sur la route
• s'emerveiller de la colonie de chauve souris géantes (flying foxes), au coucher de soleil.
• Lire le combat de Vic Hislop, dit Shark Man, contre les requins (les récits et photos ne sont pas tristes... Enfin si mais euh...soit!)
•…
enfin vous l'aurez compris, une dure vie de labeur pendant une semaine.

Il y a tout de même deux ou trois choses que nous ne sommes pas parvenu à faire : terminer les plats pantagruéliques de Jeannie, jouer au Frisbee sur la plage venteuse sans courir après l'engin sur des centaines de mètres, et enfin, remercier suffisamment Jeannie, Christi et Dave pour leur dévouement, leur gentillesse, leur disponibilité et leur patience face à notre anglais approximatif.

Chers cousins, dès notre retour en Belgique, nous attendrons votre visite pour plonger au Barrage de l'Eau d'Heure, faire du ski nautique au canal de Willebroek, découvrir la tourbe des fagnes, chevaucher le tank de Bastogne... etc...









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vendredi 11 décembre 2009

Tiche & Céc se balladent en Australie...
Quand soudain,ils decident de montrer quelques photos narcissiques.


Australie
nb: cliquer sur l'image pour voir la galerie

lundi 7 décembre 2009

C'est tendance...

Peu nombreux en Belgique sont les partisans de cette discipline ou de ce mode de vie pour certains. D'aucun diront que c'est ringuard, ou pèquenot. Pourtant ici au pays des Marsupiaux, le camping ne compte plus le nombre effroyable d'adeptes. Et si certains évoqueront un climat encourageant, je ne les contredirai pas, par contre il faudra que j'appuye cette réflexion par un "je dirais même plus, c'est un must".

Les australiens semblent ne rien envier à nos chers voisins hollandais qui ont pourtant un beau palmarès en terme d'équipement dans le nomadisme intermitant.

Ici, les camping sont à eux seuls un salon de l'automobile impressionnant. Surtout le palais "véhicule type 4x4". Et n'allez pas croire qu'il s'agit du vieux 4x4 tout deglingué, Audi Q7, Hummer H2, H3 et autres babioles du genre sont monnaie courante. En général, les australiens viennent griller les steaks et vider leurs packs de bières entre amis le we et visiblement c'est la grosse frime de pouvoir sortir du coffre le plus de sièges, tables, tentes, matos de cuisine, vélos, ballons, batte de cricket, Cannes à pêche etc. Pour le jour et demi qui va suivre. Les plus chics ont carrément la charette qui se déplie en maison 6 chambres, 3 salle de bains, piscine, garage double et que sais-je encore...



Autre observation, l'installation de son emplacement débute par la mise des glaçons dans le frigo box et se termine officiellement soit par de la musique plein tube, soit par le lever du drapeau australien qui doit flotter sur un coin de la tente bien sur.

Notons au passage qu'un bon camping est un camping qui hume la saucisse grillée et le Bacon aux petites heures. Ici les installations standards comprennent des barbecues électriques gratuits (ça évite de faire trop de feu de bois dangereux en cette saison). Du coup tout le monde y met de sa petite potion pour nous faire baver dès que l'heure de la pitance approche. Autant dire que les premiers jours, avec nos salades, pas besoin de vous dire qui étaient les pèquenots.

Depuis lors, on se rattrape croyez-moi: materiel flambant neuf made in Ikea, cuisinière au gaz type Australienne dernier cri en provenance directe de chez Aldi (oui messieurs dames et 17AUD, une ruine), des bacs bourrés de victuailles et surtout…surtout n'oublions pas la bagnole!




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dimanche 6 décembre 2009

Fraser

Du samedi 28 novembre jusqu'au jeudi 03 décembre nous avons exécuté la seconde moitié de notre plan plage (cfr. message "voilà, ça c'est fait", publié précédemment) : "Fraser Island" ou l'île des Ensablés. Petit coin de paradis, (encore un), réunissant des plages de sable blanc jusqu'à perpète, une eau bleu turquoise aussi claire qu'une bouteille de Badoit, des forêts de bois remplis d'arbres, d'autres arbres, et de fougères ancestrales, des lacs d'eau douce plus beaux que l'ocean, des sentiers découverte, un bateau échoué sur la plage, les crabes qui s'enfouissent sous le sable, les goannas, etc. Enfin bref, on sait maintenant où le bon Dieu a passé son 7ème jour de la genèse, et il ne s'est pas ennuyé, c'est certain!

L'astuce, par ce qu'il y en a une, c'est que pour chaque petit plaisir, il y a un prix à payer. Déjà, pour y accéder, unique droit d'accès : le 4x4 (oui encore, désolé), ensuite prévoyez le plein d'essence d'eau et de victuailles, parce qu'ici, il n'y a rien et en plus, au triple du prix. Ensuite, il faut prendre un ferry (10 minutes) mais pour l'atteindre, c'est une belle entrée en matière : une route se muant en chemin de sable puis en plage au bout de laquelle apparaît un petit bateau blanc, telle la coupe d'or de Super Mario Kart. Entre la route et le bateau, juste une douzaine de voitures type Land Rover, ensablées et coincées. On aide l'un puis l'autre finalement après moultes "retour à la case départ", on y arrive et on accède au bateau.

Deuxième rançon au bonheur, l'eau est belle, mais le requin mangeur d'homme rôde, tant et si bien qu'il est interdit de se baigner. "Même pas grave!" qu'on se dit, il y a les lacs d'eau douce, hé hé... Soit, mais pour en profiter, il faut s'y rendre et çà, c'est vraiment du sport. Chemins de sable en pleine foret, parsemés de racines gigantors et de nids de poules se muant avec le temps en nids d'autruches et puis la saison étant si belle, pensez, il n'a pas plus depuis 5 mois, alors imaginez le sable fin tout sec sous les pneus, parfois c'est vraiment galère. Mais on est beau joueurs, on se plaind pas, il doit y avoir un endroit ou deux dans le monde où il fait moins bon vivre... Donc on arrive finalement aux splendide lac Mc Kenzie, tout est sublime même le panneau indiquant qu'ils ne faut surtout pas laisser les enfants à moins de cinq mètres de surveillance. Oui, il y a risque de voir sa progéniture se faire emporter par les Dingos particulièrement farouches après 10 ans de mendicité récompensée.

Non, sans blagues, Fraser Island, c'est vraiment paradisiaque si on met de côté tous les inconvénients et puis c'est bien plus que ce petit bout de description, ce petit trip nous a fait redécouvrir les joies du camping sous la pluie parce qu'au bout de 40 heures de découverte décrite ci-dessus. On a eu droit à trois jours de pluie-éclaircies (du on-off comme ils disent ici), rassurez-vous ça ne nous a pas empêché d'entretenir notre bronzage.

En conclusion, faut qu'on trouve un super endroit pour sécher la tente maintenant!

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vendredi 4 décembre 2009

Birthday mate

Fallait que je vous montre le beau cadeau que Cécile m'a offert aujourd'hui (oui c'est aujourd'hui), trop fier!!!

MERCI CECILE!!!



NB: pour ceux qui ne le savent pas, moi et les lunettes, c'est tout une aventure : ya une paire qui attend sur une aire d'autoroute en Italie, une autre dans un chemin de VTT... dernierement j'ai laissé ma paire de Julbo ultra démentielles dans une voiture que j'ai essayé à Brisbane. Rendu compte trop tard... Ceci explique cela.


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